La tendance ce confirme maintenant même, la météo est folle, les saisons sont détraquées et on peu constater que les derniers étés n’ont pas été extraordinaire.

Pour nos vacances de juillet, je dirais donc que nous avons bien fait cette année de quitter notre cher hexagone. Bien inspiré depuis février, à la sortie d’un hiver aussi long que déprimant, notre choix c’est porté sur une destination soleil assuré, européenne et pas loin.

L’Espagne, cotes andalouse, îles Baléares, Majorque. Après avoir fait le tour des l’agences de voyages de Lille, nous avons retenue Kit Voyage, rue de Paris, dont la spécialité est les Baléares au départ de l’aéroport de Lesquin. Bien, c’est juste à coté, pas besoins d’un transfert en plus vers l’aéroport de Paris ou de Bruxelles.

Alors ce que l’on voulait surtout cette année, c’était soleil, tranquillité et repos. Evidement nous avons tout de suite écarté Palma, la capitale bétonnée et bondé d’Allemands. Une usine à touriste quoi.

cote Nord-Est, Fon de Sa Cala. Notre choix c’est porté sur l’hôtel Beach Club Fon de Sa Cala, mis en évidence en première page du catalogue. Comme c’était notre premier voyage et que l’on voulait se faire plaisir quitte à casser un peu la tirelire, on n’a pas lésiné et l’on a choisi celui là. Sur papier, hôtel 4 étoiles, chambres climatisées avec TV et frigo, pension complète, 2 piscines, activités Club, à 5 min de la plage. C’était le top du catalogue.

Nous avons donc franchis le pas dès février. Pour le prix ? Un peu plus de 1200€ par personne pour 15 jours tout compris. Payé en trois fois sans frais. Nous n’avions plus qu’a attendre un peu moins de 6 mois en attendant le départ avec impatience, surtout vu le temps ici, en espérant en avoir pour notre argent.

Pour les formalités, juste une carte d’identité en cours de validité. Une petite demande de carte E111 à la CPAM par le net, reçue en 8 jours.

Et les 6 mois sont passés à une vitesse incroyable. Est-ce comme ça ? Plus on vieilli, plus le temps passe vite ? 10 jours avant le départ nous avons reçu notre « carnet de voyage » comprenant les bons de voyage A/R, la réservation hôtel et quelques paperasses d’assurance. 2 étiquettes pour les valises et cadeau, 2 gants de toilette Kit Voyage… Petit bémol, les jours d’aller et de retour sont compris dans le séjour, et comme notre départ était prévu pour 13h20 le lundi 17 juillet, ça nous faisait déjà une journée à moitié foutue.

Pour les bagages, on s’est pas cassé la tête, chacun une valise souple à roulette (ABEC1 76/85A , mdr), 27€ chez Cora, accessoires de plage Babou et Tati car on s’était dit que là bas ils abuseraient peu être un peu des touristes. Nous avions droit à 15kg par personne en soute + bagages à mains dans l’avion. Malgré la légèreté des vêtements à prendre, ça pèse vite. Maillots de bains, tee-shirts et tongs, palmes, masque et tuba, appareils photos numériques, jetable étanche et bouquins.

Arrive le jour du départ, aéroport de Lesquin, comptoir d’enregistrement. En faisant la que, on voit des gens aller au fond à un petit comptoir Kit voyage. Alors on va voir quand même. Le gars vérifie nos billets, nous dit que nous avons bien tout, que l’on va passer de super vacances. Il nous demande si nous avons eu nos gants de toilettes et si nous avons payé la taxe de solidarité !? Oui, le tuc mis en plus par le ministre des transports sur les vols par solidarité avec l’Afrique je crois. On lui donne chacun 1 euro et il nous remet un petit reçu. Puis l’on retourne aux comptoirs d’enregistrement. On donne les bons de voyages contre des billets d’avions, on pèse les bagages, 15.8 pour la première et 16.5 pour la deuxième mais ça passe et les voila partis pour la soute. On arrive pour les contrôles. Rayons X pour les bagages à mains, contrôles des papiers, portique et palpation pour nous. Nous voilà maintenant dans la salle d’embarquement, presque une heure avant le décollage. 12h30 on en profite pour manger notre bon petit pique-nique que nous nous sommes préparé avant de partir. 12h45 après nouveau contrôle des papiers, on descend à pieds sur le tarmac, 100m à pieds, passerelles, contrôles des papiers et nous voila dans notre Boeing 767, charter Air Europa, compagnie Espagnole. L’avion est propre, moderne et parait neuf.

Au fait, à l’enregistrement, personne ne nous a demandé quoi que ce soit à propos de la taxe aérienne de solidarité, alors on à donné chacun 1 euro au gars de kit voyage contre un petit bout de papier photocopié !? Si on n’était pas passé par ce comptoir, s’eu été pareil. Je me demande comment est collecté cette taxe ! Bref…

Pas de bol, je suis coté carlingue mais y’a pas de fenêtre (place 10A), nos genoux sont à 2 centimètres du siège de devant, mais bon après tout c’est un vol charter de moins de 2 heures. Après les fameuses consignes de sécurité qui me font toujours penser à Fight Club et Tyler Durden, le bruit des turbines augmentes et l’avion part se mettre en piste. Petite immobilisation, et tout d’un coup on croirait dans le Space Mountain, accélération à plus de 400km/h pour le décollage et le tout en moins de 30 sec. Et nous voilà déjà à plus de 100m au dessus de Lille direction Aéroport de Palma !