J’engage la voiture dans leur « goulot d’étranglement » à la con, où à chaque passage on craint pour la peinture de sa carrosserie et du coup, on se retrouve trop loin du ticket tendu par la machine (à moins d’avoir le bras long !)
Ce qui fût évidement le cas. Donc comme la plus part d’entre nous, j’enlève la ceinture pour atteindre le maudit ticket du bout des doigts… et là, coup de vent et mon ticket se prend pour un cerf-volant. Génial ! Me voila obligé de sortir de la voiture par l’interstice qui reste quand on ouvre la portière, heureusement je ne suis pas épais. Le ticket attend parterre derrière la voiture, et comme dans les films de Charlie Chaplin, il s’envole sous la voiture de derrière au moment ou je veux le ramasser. Damned !

Je r’appuis sur le bouton de la machine dans l’espoir dans avoir un autre, mais les voix de l’automatisme son aussi impénétrables que bornées. Le bouton haut pour camion ne donne pas plus de résultat, il ne me reste plus que le bouton « appel ».
On me dit qu’il faut que je me gare sur le parking juste après (en coupant les autres voies pour y aller) et venir à la cabine chercher un autre ticket. Je me gare donc, mais point de cabine. Elle se trouve en plein milieu du péage ! Je suis bon pour un aller retour à travers la moitié des pistes ! « Mais qui est-ce qui m’a chié cette merde et qui l’a pas recouvert !!!»
J’ai donc été cherche ce ticket au péril de ma vie en traversant ces pistes d’où les automobilistes en furie déboulaient comme des lévriers après un lapin.

Moralité, « Au péage, si vous n’avez pas le bras long, ça vous fera les pieds »

Autre anecdote, s’il vous arrivez de vouloir visiter l’île de Bréhat en Bretagne ou simplement vous promener à la pointe de Arcouest en vous y rendant en voiture, sachez que j’y ai trouvé un repère de la mafia Bretonne.
Le passage en bateau n’étant déjà pas donné, il vous faudra débourser la modique 3€50 que vous stationnez ½ heure ou la journée!
Evidement tout à été prévu et il vous sera impossible de trouver un endroit pour stationner ailleurs, même si la marche ne vous rebute pas. Alors certes la somme pour une journée et une famille peut sembler ridicule mais l’aménagement du lieu, bien étudié, vous laissera tout de même une impression de « vente forcée », certains dirons racket.

Attention j’adore la Bretagne, et ces critiques sont détachées de la région vous l’aurez compris, elles auraient pu avoir lieu n’importe où. C’est plus une critique des machines à fric touristiques qui tournent à plein régime surtout l’été.