1ère et dernière expérience Vélib
Par Lwuib-R lundi 6 avril 2009
dans Désordre & chaos |
Ça y est, nous avons enfin pu tester le Vélib, le célèbre vélo en libre service et bon marché de Paris.
Et bien je peux vous dire que c'est la 1er et dernière fois que je tenterai. Pour moi Paris du Nord au Sud ou d'Est en Ouest à rollers, reste la meilleure expérience.
Vélib, avec "lib" comme liberté c'est vraiment l'enfer, à commencer pour trouver une station avec assez de vélos disponibles pour deux, car malgré la disponibilité apparente, il faut dénicher les stations quand on est étranger à la ville et quand il y a des vélos, encore faut-il qu'ils soient au vert.
Il faut aussi avoir sa carte bleu sur soi (pour donner droit à une pré-autorisation de prélèvement de 150€/vélib s'il n'est pas rendu dans les 24h) et se lancer dans une fastidieuse opération pour décrocher un vélib, et ceux autant de fois que vous voulez en prendre (je pleins la famille papa/maman avec 2 gosses).
Une fois les vélos décrochés, après 15 minutes de batailles avec un clavier et des codes à rallonges et à répétitions, on part... et la c'est le drame, les selles sont déglinguées et un des deux vélos est crevé! Evidement c'était les 2 seuls disponibles et malgré une autre station à une centaine de mètres, il n'y a pas d'autres vélib.
Tant pis c'est partis pour quelques kilomètres sur la jante jusqu'à une station valable.
Là on remet le vélo en vérifiant qu'il y en a d'autres en état de disponibles mais il faut attendre 2 minutes avant de pouvoir en reprendre un. 2 minutes + 2 minutes pour encore se battre avec le clavier et les codes...
Enfin en route, mais là il faut bien respecter le code de la route car à Paris on vous attend toujours quand il ne faut pas.
On s'arrête aux feux même s'il n'y rien, on fait attention aux piétons fous, on ne roule pas sur les trottoirs, on ne prend pas de sens interdis, il faut avoir 4 yeux... bref on perd la boule et on n’avance pas!
Mais par dessus tout le plus grand danger ce sont les bus cinglés de la RATP, avec qui la plus part du temps on doit partager légalement les couloirs de bus.
Et là on a faillis se faire renverser plus d'une fois!
Premier virage à droite, le bus nous serre contre la bordure avec le culot de nous klaxonner, alors qu'il vient de nous faire une queue de poisson royale en nous rasant à 2cm!
Après avoir bien galéré pour faire Montparnasse/Montmartre, crisper sur le guidon, être passé en sandwich entre 2 bus, avoir bien pris leur échappements à plein poumons (contrairement à la métropole Lilloise les bus ne roulent pas au gaz et faute de pouvoir les doubler car à chaque arrêt de bus ils vous font une queue de poisson des plus dangereuses), je savais qu'on trouverez de la place libre en haut de Montmartre car personne ne se donner la peine de monter les rues à pics de peur de se fatiguer. Du coup il n'y a pas de vélib pour descendre mais de la place libre pour en ranger.
On renquille chaque vélib dans sons sabot et inquiet des 2x150€ de caution si les vélos ne sont pas rendu dans les 24h, on demande un reçus à la borne... plus de papier évidement!
Du vélo comme moyen de déplacement à Paris, pour moi, non merci, même aussi bon marché !
C'est trop dangereux, en cas de sol mouillé, je préfère encore la promiscuité inquiétante, les miasmes écœurants et l'omniprésence lobotomisante de la pub du métro.
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